Félicitations à Jean-Marie John Mathews pour avoir reçu le Prix de la chancellerie !
Jean-Marie John Mathews, doctorant de l'Université d'Évry est lauréat du prix solennel de thèse 2022 de la chancellerie des universités de Paris, pour sa thèse : "L’Éthique de l'Intelligence Artificielle en Pratique. Enjeux et limites."
Un parcours universitaire et professionnel varié
Après des classes préparatoires scientifiques, Jean-Marie s'est dirigé vers des études en mathématiques (double diplôme d'ingénieur ENSAE / Mines) . Son parcours a ensuite pris un autre tournant lorsqu'il s'est réorienté vers un master en économie à Sciences Po et un deuxième master à l'École d'Économie de Paris. Après une courte carrière en tant qu'ingénieur en intelligence artificielle, Jean-Marie a réintégré les bancs de l'Université pour étudier la philosophie (Licence à l'ICP puis Master à Sorbonne Paris 1).
Jean-Marie John Mathews a mené ses travaux de recherche pour sa thèse au laboratoire LITEM de l'Université d'Évry et de l'IMT-BS ainsi qu'à Sciences Po.
Ma thèse sur l'éthique de l'IA m'a permis de concilier les volets sciences dures et sciences sociales de mon parcours scolaire.
Intelligence artificielle et éthique
Pour Jean-Marie John Mathews, l'objectif de sa thèse sur L'Ethique de l'Intelligence Artificielle en pratique est de produire des résultats critiques de certaines approches en éthique de l'IA, notamment les méthodes de "débiaisement" et d'explication des algorithmes d'Intelligence artificielle.
Sa thèse est composée de six articles avec trois articles théoriques et trois articles empiriques. À partir de la sociologie pragmatique développée par Boltanski, les résultats montrent comment les outils de l'éthique de l'IA s'insèrent dans la continuité d'un déplacement plus large de nos manières de mettre à l'épreuve collectivement la réalité. Les papiers plus empiriques montrent expérimentalement comment les méthodes de correction de l'éthique de l'IA (débiaisement et explicabilité des algorithmes) ne donnent pas toujours les résultats qui sont escomptés.
En effet, les dérives de l'intelligence artificielle sont aujourd'hui nombreuses. Il est important de mettre en place les bons gardes fous pour se prémunir des risques posés par cette technologie.
En valorisant mon travail de thèse, je pense que la chancellerie a aussi souligné l'importance des travaux de recherche en éthique de l'IA.
Un travail de recherche continu
Jean-Marie souhaite désormais poursuivre les projets de recherche qu'il a entamés, notamment en terminant trois articles en cours de soumission.
Il travaille également à appliquer ses travaux de recherches par la création d'outils open source pour tester les intelligences artificielles.
L'Université d'Évry lui souhaite beaucoup de réussite pour la suite de ses projets !
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